Bracco

Sévissant aux lisières d’un punk indus pratiqué sur terrain vague et par lentes pulsions techno à faire tomber un par un les murs d’une cave moite, le duo parisien a braqué nos jambes et nos cerveaux. Sur leur second album Dromonia – signé sur l’excellentissime label Born bad records -, guitares et machines se font la cour dans une danse hypnotique et primale, rythmée par les sorcelleries vocales d’un chanteur habité : comme si Suicide avait haussé la cadence dans une rave éveillée. Ajoutez-y des performances scéniques au-delà du raisonnable et proches de la transe collective, et vous comprendrez que la claque est inévitable.